Concerto pour orchestre (1944) de Béla Bartók (1881-1945)

2ème mouvement «Giuoco delle coppie» et 3e mouvement  «Elegia»

 

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A - Bartók, éléments biographiques, œuvres principales

 

B - Le langage de Bartók

 

C - Brève histoire du concerto

a) Le concerto grosso

b) Le concerto pour soliste

c) Le concerto pour orchestre

 

D - Le concerto pour orchestre de Bartók, généralités

 

E - Analyse des 2e et 3èmes mouvements

 

  

A - Bartok, éléments biographiques, œuvres principales

 

 

* Béla Bartók est né en 1881 à Nagyszentmiklós en Hongrie (actuellement Sïnnicolaul Mare en Roumanie). Il manifeste des dons précoces en piano qu’il étudie au conservatoire de Budapest, la capitale. Son premier concert à vingt ans incluait la grandiose Sonate en si mineur de son compatriote Franz Liszt.

 

 

* Outre ses influences (Debussy, Richard Strauss), il est connu pour avoir compilé des centaines de chants populaires hongrois qu’il note soigneusement au cours de ses voyages dans son pays. Avec son ami compositeur Zoltan Kodaly (1882-1967), il mène des recherches communes sur les traditions populaires hongroises, mais aussi slovaques, ukrainiennes, bulgares, serbo-croates, turques, arabes. Il est nommé professeur de piano au Conservatoire de Budapest en 1907, ses tournées font connaître ses œuvres. Lors de l’occupation nazie en 1940, il est contraint à l’exil et s’installe aux Etats-Unis où il meurt en 1945.

 

 

* Il s’intéresse aussi à la botanique, l’entomologie, la géologie, l’astronomie et aux oiseaux. Il collectionne les plantes, les insectes et les papillons, les poteries, les objets et tissus des paysans qu’il classe minutieusement. Il apprend 9 langues pour parfaire la connaissance des chants populaires.

 

 

* Son intérêt pour la musique populaire et traditionnelle de son pays influença fortement son style. Œuvres principales: Les Mikrokosmos (recueils pédagogiques de pièces pour piano), Quatuors à cordes, Musique pour cordes, percussions et celesta,  le Concerto pour orchestre, la suite du ballet Le Mandarin Merveilleux, l’opéra Le château de Barbe bleue.

 

 

           * Il fait partie de la même génération que Ravel, Stravinski, Varèse, Webern

 

      1862----------------------------C.DEBUSSY-----------------  1918

           1866----------------------------E.SATIE--------------------------1925

                 1874----------------------------------------------A.SCHOENBERG-----------------------------1951

                   1875------------------------------------M.RAVEL------------------------1937

                   1881------------------B.BARTOK--------------1945
                       1882--------------------------------------------Z.KODALY--------------------------------------------1967

                          1882--------------------------------------------I.STRAVINSKI-------------------------------------------1971

                           1883-----------------------------------------------E.VARESE----------------------------------------1965

                           1883---------------------------------A.WEBERN-----------------------------1945

                                            1906---------------------------------------D.CHOSTAKOVITCH---------------------------1975

                                                 1908--------------------------------------O.MESSIAEN----------------------------------------1992

                                                    1911-----------------------J.ALAIN--------------------1940

 

   

 

B - Le langage de Bartok

 

* Rappel des grandes innovations musicales au début du XXe siècle: musique post romantique (Scriabine, Le Poème de l’extase, 1907), musique tonale mais utilisation non fonctionnelle de l’harmonie, (Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune, 1894), musique atonale (Schönberg, Klavierstücke Op.11 n°3, 1911), musique complexe sur le plan rythmique (Stravinsky, le Sacre du printemps, 1913)

 

     a) Utilisation de la modalité. Un mode est une échelle comportant une tonique dont les intervalles entre les degrés sont variables. Quelques exemples:

 

 

 

 

La danse de la ceinture (Braul), extraite des Danses populaires roumaines est écrite en mode de ré:


 

Si cette mélodie avait été en ré mineur « traditionnel », il y aurait eu un si bémol. La présence du si bécarre lui donne une couleur modale.

 

 

  b) Utilisation de mètres irréguliers. L’influence des musiques traditionnelles a poussé Bartók à utiliser des pulsations et mesures irrégulières au cours d’une même œuvre:

 

 

Chant des faucheurs de foin de Hiadel  (extrait des chansons populaires slovaque)

 

 

 

c) Une harmonisation et une orchestration savante. L’utilisation de mélodies populaires implique souvent qu’elles soient répétées parce qu’elles sont courtes. Pour varier leur présentation, Bartók ne les harmonise pas toujours de la même manière. Par exemple dans la première des Danses populaires roumainesi (Joc cu bâta, la danse du bâton), le thème principal est harmonisé de deux manières différentes.

 

  

 

 

Le parlement hongrois à Budapest

 

 

 

C - Brève histoire du concerto

 

                Le concerto est un genre de musique instrumentale apparu en pleine période baroque au XVIIe siècle dont l’originalité consiste à faire dialoguer un orchestre avec un soliste ou un groupe de solistes. Historiquement apparaît d’abord le concerto grosso puis le concerto pour soliste.

 

a) Le Concerto grosso

 

     Le concerto grosso faisait s’opposer un orchestre (appelé ripieno ou  tutti) à un groupe de solistes ou un autre orchestre plus petit (le concertino). Cette opposition crée une véritable dynamique dont l’intérêt réside dans un dialogue et une opposition entre les deux. On retiendra Arcangelo Corelli (1653-1713), Giuseppe Torelli (1658-1709) pour les précurseurs du genre, mais aussi Georg Friedrich Haendel (1685-1759) ou JS Bach (1685-1750) dans ses six merveilleux Concertos brandebourgeois (1721).

 

b) Le concerto pour soliste

 

     Plus propice à la virtuosité, il supplante peu à peu le concerto grosso. Plus spectaculaire et plus adapté à flatter l’ego du soliste, le beauté de celui-ci découle en partie de «l’affrontement» et de la rivalité que se portent l’orchestre et le soliste. On retiendra dans ses débuts surtout Antonio Vivaldi (1678-1741), originaire de Venise, dit le prêtre roux qui composa plus de 450 concertos. Il fixa la forme en trois mouvements vif-lent-vif. Les Quatre saisons sont 4 concertos pour violon soliste, un par saison. Le genre aura après Vivaldi un succès immense: 27 concertos pour piano de Mozart, 5 concertos pour piano de Beethoven, Concertos pour violon de Beethoven, de Brahms…

 


A.Vivaldi dit «le prêtre roux»

      c) Le concerto pour orchestre

 

* Depuis l’époque romantique, le terme «concerto» était devenu exclusivement compris comme «concerto pour soliste». Pour cette raison le titre Concerto pour orchestre donné par Bartók à son œuvre parait quelque peu paradoxal. En réalité c’est un retour au genre du concerto grosso de l’époque baroque.

 

* Bartók n’a pas inventé ce terme. D’autres en ont écrit avant lui: Paul Hindemith (1925), ou son ami Zoltan Kodaly (1939). Et le genre connaîtra un certain succès après Bartók également: Eliott Carter (1969), Leonard Bernstein (1989) par exemple.

 

 

D - Le Concerto pour orchestre de Bartok, généralités

 

 

* En 1944, Bartók est aux Etats-Unis depuis quelques années. Il fuit le nazisme, fait face à des difficultés financières et il a le mal du pays lorsqu’il compose son Concerto pour orchestre en 1943. Donné en première audition l’année suivante à Boston sous la direction du commanditaire Serge Koussevitzky, le succès est immédiat. Mais Bartók est à cette époque à l’article de la mort, il confie à son médecin «La seule chose qui m’ennuie, c’est de partir avec mes malles pleines jusqu’au bord»

 

* Le titre et l’écriture de cette œuvre font clairement allusion au concerto grosso de l’époque baroque, dans lequel un orchestre dialogue avec un groupe de solistes. Néanmoins, «il s’agit beaucoup moins de créer un conflit post romantique que de mettre tour à tour en valeur les timbres (…) dans un esprit point trop éloigné de celui du concerto grosso de l’époque baroque». G.Denizeau

 

* Nomenclature de l’orchestre: 3 flûtes (dont piccolo), 3 hautbois (dont cor anglais), 3 clarinettes (dont une clarinette basse), 2 bassons, un contrebasson, 4 cors en fa, 3 trompettes en do, 3 trombones, 1 tuba, des timbales, 2 harpes, violons, altos, violoncelles, contrebasses, percussions (caisse claire, grosse caisse, tam-tam, cymbales, triangle)

 

* Une architecture générale en arche. Les cinq mouvements sont agencés de manière symétrique:  le mouvement central, lent, (Elégie) est précédé et suivi de 2 mouvements assez courts faisant office de scherzos, eux-mêmes encadrés par les mouvements extrêmes, plus vastes et plus rapides. Bartók assure que les cinq mouvements de ce concerto suivent «une transition graduelle de l’austérité du premier mouvement (…) vers l’affirmation vitale du dernier»

 

 

I - Introduzione

 

 

II - Giuoco delle coppie

 

 

III - Elegia

 

 

IV - Intermezzo  interrotto

 

 

V - Finale

 

 

 

Orchestre complet

 

Inspiré par le folklore hongrois

 

Caractère dansant après une

 introduction lente

 

 

Partie A : 5 séquences

(5 couples d’instruments différents)

 

Partie B : sorte de « choral » un peu solennel où dominent les cuivres

 

Partie A’ : retour un peu modifié des 5 couples

 

Esprit de scherzo,

Tempo modéré

 

Caractère assez intimiste

 

 

Travail sur le timbre orchestral

 

Lent

 

Forme ABA’

 

Caractère général angoissé et véhément

 

 

 

Groupes de solistes

 

Esprit de scherzo

 

Tempo modéré

 

Caractère assez intimiste

 

 

Orchestre complet

Inspiré par le folklore hongrois

 

 

Caractère dansant, voire endiablé

 

 

*

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les mouvements 1, 4 et 5: «le premier mouvement (…) est en grande partie occupé par un vigoureux Allegro qui présente la puissance de l’orchestre au complet.  (…) Le quatrième mouvement alterne deux mélodies de style folklorique, interrompues par la clarinette qui fait allusion à l’accord de la marche de la symphonie de Leningrad de Chostakovitch (une des œuvres préférées de Koussevitsky à cette époque). Le final débute sur un brillant moto perpetuo jusqu’au moment où le solo de la trompette l’interrompt par un nouvel accord, qui forme la base d’une fugue prolongée. Le moto perpetuo revient après un mystérieux épisode tranquillo, allié à l’accord de la trompette, et la musique s’intensifie en une apothéose grandiose», Malcolm MacDonald, préface de la partition.

 

 

Maisons traditionnelles hongroises

 

 

E - Analyse des 2e et 3èmes mouvements

 

 

2e mouvement: Giuoco delle coppie (Jeux de couples) - Allegretto scherzando

 

* Le mouvement indiqué Allegretto scherzando fait référence au scherzo, traditionnellement de caractère plaisantin et léger («badinage» dit Bartók à propos de ce mouvement). Un scherzo est dans la musique romantique un mouvement central (en 2e ou 3e position) très rapide à trois temps, faisant suite au menuet de la symphonie classique et de la suite de danse à l’époque baroque (3e mvt de la 3e symphonie de Beethoven, 3e mvt du quintette « La truite » de Schubert par exemple)

 

* La forme de ce mouvement est ABA’. La partie A fait entendre un dialogue entre des «couples» de mêmes instruments et les cordes qui les accompagnent. Ce dialogue fait clairement référence à l’esprit du concerto.

 

* Les couples se présentent dans la partie A à un intervalle particulier et différent à chaque couple: Les bassons à la 6te (mes 9), hautbois à la 3ce (mes 25), clarinettes à la 7e (mes 45), flûtes à la 5te (mes 60), trompettes à la 2nde (mes 90). A cause de ces harmonisations curieuses, l’œuvre reste certes tonale mais totalement envahie de dissonances.

 

* Chaque couple se voit confier un rythme de danse qui lui est propre. «Les mélodies du Concerto pour orchestre se nourrissent des connaissances approfondies de Bartók des musiques folkloriques, notamment des musiques hongroises, roumaines et serbo-croates. Ce ne sont cependant pas de véritables mélodies folkloriques mais des recréations qui, tout en conservant le style originel du folklore, s’adaptent au langage savant du compositeur» (P.Lalitte):

   

 

* A noter la partie des bassons mes 9 observe une carrure symétrique: 16 mesures réparties en 4 groupes de 4 dont le n°2 et le n°4 sont inversement symétriques quant à leur courbe mélodique.

 

* Les cordes qui accompagnent les couples se placent sur un plan secondaire mais n’en utilisent pas moins une batterie d’effet importante: pizzicatos, trilles, imitations, harmoniques, sourdine, tremolos

 

* La partie B fait entendre un choral aux cuivres. Il n’y a plus de dialogue avec les cordes. On dit «choral» en référence à l’écriture de ceux des périodes anciennes comme dans la Passion selon St Mathieu de Bach par exemple (Befielh du deine Wege), dans lesquels toutes les voix en quasi homorythmie ont des rythmes simples et réguliers (noires, blanches…) pour, à l’origine, faciliter la compréhension du texte, et rendre les pièces chantables par des amateurs (voir aussi les chorals de Martin Luther. C’est lors de la Réforme en Allemagne au XVIe siècle que le choral apparait). Ce choral de cuivres, certes très modulant, ne fait entendre que des accords parfaits, renforçant le contraste avec la partie A qui était très dissonante. Une sérénité et une solennité s’en dégage. On entend d’abord les trompettes, trombones et tuba mes 123 auxquels se rajoutent les cors mes 147.

 

* La caisse claire se fait entendre au début et à la fin de la partie A, pendant toute la partie B en ponctuant les phrases du choral et à la toute fin de la partie A’. Elle maintient discrètement l’esprit de danse pendant le choral.

 

  

 

LE CHORAL CENTRAL:

 

 

* Les couples sont présentés différemment dans la partie A’. Ce sont plutôt des «couples de couples». On retrouve les bassons et leur motif mes165, les clarinettes reviennent en même temps que les hautbois, et sur le motif des hautbois mes 181 tous à la 3ce, flûtes et clarinettes à la 7e sur le motif des clarinettes mes 198, flûtes, hautbois et clarinettes sur le motif des flûtes mes 212, clarinettes et trompettes sur le motif des trompettes à 228, puis hautbois en plus à 241 et enfin tous à 253 dans une petite coda résumant les intervalles caractéristiques de chaque couple.

 

 

* Cette coda est située mesure 255, on y entend tous les couples en même temps, pourvus de leurs intervalles  

   caractéristiques respectifs:

 

 

 

*  La dernière partie est également marquée par les glissendis des harpes. Les cordes sont de plus en plus divisées et les violons I et II font souvent des tremolos.

 

 

* En résumé, on peut faire la distinction entre les éléments populaires et les éléments savants:

 

 

 

ELEMENTS POPULAIRES

 

 

ELEMENTS SAVANTS

 

 

* Mesure claire à 2/4 avec temps forts/faibles bien sentis

 

* Emprunt majoritaire de mélodies folkloriques

   hongroises, roumaines et serbo-croates

 

* Caractère musical inséparable d’un esprit dansant.

 

 

* Nombreuses dissonances liées aux intervalles

   particuliers des couples

 

* Une écriture assez contrapuntique

 

*  Des pupitres individualisés ex: les divisions des pupitres

    de cordes par 3

 

* Modes de jeu riches des cordes (pizz, glissando, pointes

   de l’archet, trémolos, sourdines, harmoniques)

 

* Grande virtuosité

 

* Langage harmonique très riche et ambigu (modal,

   polytonal,  polymodal, tonal, atonal,  gamme par tons

   (alto mes 87).

 

 

 

3e mouvement: Elegia - Andante, con troppo

 

* Une élégie est un à l’origine un poème lyrique exprimant une plainte douloureuse, ou/et des sentiments mélancoliques. Depuis la Renaissance, elle renvoie à des pièces musicales mélancoliques, souvent des déplorations funèbres, des tombeaux ou des plaintes amoureuses. Voir par exemple Le tombeau de Couperin (Ravel), Le tombeau des regrets (Sainte Colombe), Elégie (Fauré), Lachrimae (Dowland)

 

* Comme l’indique son titre, cette pièce élégiaque comporte «un thème grave et funèbre [qui] domine la pièce ainsi que les mille frissons sonores d’une musique de nuit recréée avec une remarquable économie de moyens»  FR Tranchefort dans le guide de la musique symphonique (éditions Fayard)

 

* On y trouve un caractère trouble, mystérieux mais aussi passionné et lyrique (parties centrales)

 

* Le caractère nocturne se trouve notamment entre les mesures 10 à 18, où le hautbois joue des notes longues autour des demis tons entourant la note si, évoquant un oiseau solitaire.

 

* L’orchestration est extrêmement travaillée et riche. L’effectif comporte 3 flûtes, 1 piccolo, 4 cors, 3 hautbois, 3 clarinettes, Timbales, 2 harpes, Violons I et II, Altos, violoncelles, contrebasses, 3 bassons, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, Tam-Tam, Cor anglais

 

* On retrouve la liberté de Debussy, la présence d’un style populaire, une  orchestration parfois proche de Ravel. Un expressionnisme de Mahler (violons expressifs dans la 5e symphonie par exemple) ou de Schönberg (dans la Nuit transfigurée par exemple, sans oublier le langage atonal de ce dernier.

 

* A noter la présence du «mode de 6 sons»: do mib mi sol lab si  (flûte 1 mesure 22 par exemple), alternant le ½ ton et le 1,5 ton

 

* Une dynamique générale très contrastée, avec beaucoup d’écarts de nuances:

 


* L’Elégie reproduit en miniature la structure d’ensemble du concerto en arche: 5 parties

 

.

 

 

Prélude

 

 

Partie A

 

Partie B

 

Partie C

 

Postlude

 

Mesures

 

Mes 1 à 33

 

Mes 34 à 61

 

Mes 62 à 83

 

Mes 84 à 100

Mes 100 à 128

Mes 1 à 9

Mes 10 à 22

Mes 22 à 33

Mes. 100 à 105

Mes. 106 à 111

Mes 112 à 128

 

Indications de tempo

 

 

Andante non troppo

 

A tempo

 

Poco agitato, mosso,molto rubato

 

 

Tempo I

 

Tempo I

 

 

 

Commentaires

 

 

 

Motif aux cordes graves rappelant le début du premier mouvement

 

Musique nocturne avec glissendis de harpe et tremolos de cordes

 

Motif contrapuntique sur «mode à 6 sons» ascendant et descendant

 

Violons «expressionnistes» à la manière de Mahler (5e symphonie) ou Schönberg (Nuit transfigurée)

 

Thème «transylvain» aux altos puis aux bois (73)

 

Très court motif en contrepoint puis partie expressionniste aux violons

 

Motif aux cordes graves rappelant le début du premier mouvement

 

Musique nocturne avec glissendis de clarinettes et flùtes

 

Coda calme, évocation du motif en quartes

 

 

 

SOURCES

 

Bartók: Concerto pour orchestre. Préface de la partition par Malcolm MacDonald. Editions Boosey & Hawkes, 1997

 

Cours de Nicolas Callens, professeur d’Education musicale, académie de Lille, 2007

 

Conférence de Jean-François Zygel, DVD

 

Béla Bartók: Concerto pour orchestre (1944), 2e et 3e mouvements, article de Gérard Denizeau dans l’Education musicale n°543-544 de mai-juin 2007, Hors-série Bac 2008

 

Bartók et la musique populaire, article de Csilla Pethö dans l’Analyse musicale n°55 de septembre 2007, bac 2008.

 

Le Concerto pour orchestre de Bartók: analyse des 2e et 3e mouvements, article de Philippe Lalitte dans l’Analyse musicale n°55 de septembre 2007, bac 2008.

 

Article Bartók de François-René Tranchefort, Guide de la musique symphonique, Ed. Fayard

 

Encarta 2002