I -
L’œuvre et son contexte
1791:
dernière année de Mozart, année du Requiem aussi, de
Fin
de la période classique. Mozart a déjà écrit des œuvres préromantiques (DG,
Fantaisie en ré m, do m, Cto 20 et 24, Confutatis du Requiem…) mais cet Ave
Verum reste d’écriture très classique, à 15 ans de la 5e
symphonie de Beethoven (1807-08) Le
Requiem est de la même année mais est d’une grande violence (opposition)
II-
L’œuvre et ses références au passé
Le
texte provient d’un manuscrit allemand du XIVe. Et il n’est pas liturgique,
c’est à dire qu’il est religieux mais pas destiné aux offices réguliers
(Messes…)
Sens
du texte:
Hymne ou ode au christ, et à son corps meurtri.
Il
y a un Ave Verum de William Byrd (1543-1623) et un de Franz Liszt
(1811-1886)
III
- L’œuvre et son organisation interne
Carrure de 4 mesures (le classicisme 1750-1800 est marqué par les
respect de ces carrures)
Rimes ab
-um -ine
Très
court
Ave
verum Corpus 4mes
Natum
de Maria Virgine 4mes
Vere
passum immolatum 4mes
In
cruce pro homine 4mes
Cujus
latus perforatum 4mes
Unda
fluxit et sanguine 4mes
Esto
nobis praegustatum Une grande
phrase de 8 mes
Mortis
in examine Une grande phrase de 6
mes
Faire trouver le mot APRES avoir parcouru les
techniques figuralistes.
a) Ave Verum corpus: présentation du corps «rien ne trouble ce
jeune corps juste incarné de la crèche »: en effet les harmonies sont
simples, ce sont les degrés forts
b) Frisson sur
« immolatum » emprunt à fa#
mineur
c) Modulation déchirante sur
«perforatum» on passe de
d) «Sanguine»: petit emprunt à
ré mineur, tonalité du lugubre, et de l’au delà (c’est la tonalité des Requiem
ou de… la mort de DG), en tous cas de la mort
«Sanguine» pour sang