Дмитрий
Дмитриевич Шостакович
(1906-1975)
Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch
"Je me suis dit que si je mourais un jour,
personne ne songerait à écrire une œuvre à ma mémoire. Aussi ai-je décidé de
l'écrire moi-même. On pourrait mettre sur la couverture: "Dédié à la
mémoire de l'auteur de ce quatuor"
I - La musique russe
au XXe siècle
II - Le quatuor à
cordes: éléments essentiels
III - Eléments
biographiques
IV - La symphonie de
chambre Op.110a
I - La musique russe fin XIXe et XXe
siècle
*
* Les compositeurs russes les plus marquants: Alexandre
Borodine (1833-1887, Dans les steppes de
l’Asie centrale), Piotr Tchaikovsky (1840-1893, Symphonie Pathétique n°6, musique du ballet Casse-noisette), Modest Moussorgsky (1839-1881, Tableaux d’une exposition, Une nuit sur le
mont chauve), Alexandre Scriabine (1872-1915, Le poème de l’extase), Sergueï Rachmaninov (1873-1943, Concerto pour piano et orchestre n°2),
Igor Stravinsky (1882-1971, Le sacre du
Printemps), Sergeï Prokokiev (1891-1953, L’amour des trois oranges, Pierre et le loup) et bien sûr Dmitri
Chostakovitch (1906-1975)
Tchaikovsky Moussorgsky Scriabine Rachmaninov
Stravinsky Prokokiev Chostakovitch
*
A partir de 1917 survient la révolution russe qui chasse le tsar et instaure le
régime des soviets. Cette révolution s’applique également aux pays satellites
dont l’ensemble avec
II - Le quatuor à cordes: éléments
essentiels
Genre typique
de l’époque classique ayant connu comme la symphonie un grand succès dans le
futur, le quatuor est la forme de musique de chambre la plus répandue de cette époque.
Composé de deux violons, d’un alto et d’un violoncelle, le quatuor couvre tous
les registres et se présente comme un concentré harmonique d’orchestre. Haydn
en composa 83, Mozart 26, Schubert 17 (dont le célèbre La jeune fille et la mort), Beethoven 17 et tout comme la
symphonie, le quatuor sera nécessairement au catalogue de tous les grands
compositeurs du XIXe et XXe siècle.
Joseph Haydn jouant avec un
quatuor à cordes. Lithographie anonyme de la fin du XIXe siècle.
Musée historique de la ville de Vienne
Manuscrit de la première page du quatuor à
cordes n°8 de Chostakovitch
III - Eléments
biographiques
A) Brève biographie
*
Né le 25 septembre 1906 à Saint-Pétersbourg en Russie, décédé le 9 août 1975 à
Moscou en URSS, Chostakovitch vécut en même temps que la période soviétique,
connut la 2e guerre mondiale, le stalinisme, la guerre froide, la
dictature. Après avoir étudié le piano avec sa mère, elle-même musicienne
professionnelle, Dmitri Chostakovitch entre en 1919 au Conservatoire de
Petrograd, où il étudie le piano avec Leonid Nikolaïev et la composition avec
Maximilien Steinberg. Il se lie d'amitié avec Alexandre Glazounov, alors
directeur du Conservatoire.
*
Dès le lendemain de
*
En 1932, Staline promulgua le réalisme socialiste comme fondement de l'art
soviétique et supprima toutes les associations culturelles existantes. Ceci
freina la créativité mais beaucoup d'œuvres produites à cette époque sont des
réussites artistiques. Les Unions, organisations centralisées furent créées et
durèrent jusqu'en… 1989! Chacune avait le monopole dans son domaine. L'Union
des Compositeurs est seule habilitée à composer, faire jouer, diffuser la
musique des "compositeurs désirant soutenir la plateforme soviétique".
«Staline était un dictateur, un tyran, un
homme extrêmement puissant. Sa seule existence a contribué à rendre Chostakovitch
de plus en plus fort. La pression exercée sur Chostakovitch [par Staline] a eu
pour effet de lui faire exprimer le meilleur de lui-même» Valery Gergiev,
chef d’orchestre. Chostakovitch a réchappé des purges staniliennes, dit-on
parce que l’officier chargé d’instruire son dossier fut exécuté avant lui.
*
Dans les années 40, Andreï Jdanov, aussi théoricien de
*
Il y avait trois voies possibles pour un créateur en Russie soviétique :
soit émigrer et ne plus revenir jamais (Stravinsky, Nabokov), soit devenir
esclave du pouvoir (Cholokhov et les innombrables champions du "réalisme
socialiste"), soit choisir la résistance intérieure. On restait en Russie,
par patriotisme et solidarité avec le pays dont on abominait le gouvernement,
mais sans s'inféoder au régime, en ne lui accordant que le minimum d'obéissance
nécessaire. Soumission de façade, pour sauvegarder sa vie et continuer son
œuvre. Chostakovitch , mais aussi le cinéaste Eisenstein firent ce choix.
*
Par ailleurs, le XX° siècle voit apparaître des compositeurs de renommée
internationale : Alexandre Scriabine, Igor Stravinski, Sergueï Rachmaninov,
Sergueï Prokofiev et Dmitri Chostakovitch. Les conservatoires russes ont
produit des générations de solistes de renommée mondiale. Parmi ceux-ci les
plus connus sont les violonistes David Oïstrakh et Gidon Kremer, le
violoncelliste Mstislav Rostropovitch, les pianistes Vladimir Horowitz, Sviatoslav
Richter et Emil Guilels.
*
Les dernières années de la vie de Chostakovitch coïncident avec celles de l'ère
Brejnev, période durant laquelle le régime se durcit. Des mouvements
d'opposition émergent toutefois, avec à leurs têtes Soljénitsyne et Sakharov.
Parmi les musiciens, Rostropovitch est le seul à rejoindre les rangs de
l'opposition. Chostakovitch n'a plus la force ni le courage de se révolter
contre la situation politique. Il accepte de signer la lettre officielle
condamnant Sakharov. Admis à l'hôpital, Chostakovitch meurt le 9 août 1975. Les
funérailles ont lieu le 14 août.
B) Œuvres principales
15
symphonies:
La musique
de Chostakovitch est indissociable de sa vie personnelle. Beaucoup d’œuvres ne
sont pas de la « musique pure » et évoquent des images extra
musicales, surtout dans les symphonies. «Ma
7e symphonie porte en elle les funestes événements de 1941» à propos de
l’agression nazie. «Je souffre pour tous
ceux qui ont été torturés, exécutés, qui sont morts de faim, qu’ils soient
victimes d’Hitler ou assassinés sur ordre de Staline. Je porte le deuil éternel
de toutes les victimes. Mes symphonies sont des pierres tombales» dit-il
encore. A propos de la 9e symphonie, Staline y attendait une ode à la victoire,
mais fut déçu par une œuvre jugée mièvre, beaucoup d’officiels communistes
croyaient que Chostakovitch prenaient la victoire de l’armée soviétique en
dérision.
Opéras:
Le nez (1928) d’après un livre de Gogol, fut un grand
succès populaire avant d’être critiqué et interdit par les autorités, considéré
comme le produit d’une bourgeoisie décadente.
Lady McBeth de Mtsensk (1932) qui l’a rendu
célèbre. Staline n’a pas apprécié l’intrigue: l’assassinat légitime d’un tyran,
se croyant visé. C’est après la composition de cet opéra que Chostakovitch
commencera à se sentir inquiété par le pouvoir.
Autres:
Musiques de films (une trentaine) dont La chute de Berlin, 1949
2 concertos pour violon, 2 concertos pour violoncelle, 2 concertos pour piano
Suites pour orchestre, musique de chambre
15 quatuors à cordes
Musique pour piano (24 préludes et fugues),
1951
Œuvres pour chœur (Le soleil luit sur
notre patrie)
Joseph Staline (1879-1953)
«La musique illumine les hommes de part en part, elle constitue leur
dernier espoir et leur dernier salut. Et même ce fou de Staline, ce sauvage et
ce boucher le sentait instinctivement. C’est pourquoi il détestait et il
redoutait tant la musique»
Chostakovitch au piano
IV - La
symphonie de chambre Op.110a
"Je me suis dit que si je mourais un
jour, personne ne songerait à écrire une œuvre à ma mémoire. Aussi ai-je décidé
de l'écrire moi-même. On pourrait mettre sur la couverture : "Dédié à la
mémoire de l'auteur de ce quatuor." Le thème principal de ce quatuor sont
les notes DSCH, c'est à dire mes initiales. J'ai aussi utilisé le chant révolutionnaire
intitulé "Victimes de la terrible prison". Enfin, j'ai utilisé les
thèmes de mes différentes compositions, 1° symphonie, 8° symphonie, 10°
symphonie, concerto pour violoncelle, trio, Lady Macbeth. Une vraie salade."
* Cette symphonie de chambre est la transcription de 1967 faite par Rudolph
Barschai, ami de Chostakovitch, du quatuor à cordes n°8 pour un ensemble de
cordes plus étoffé, avec une ligne de contrebasse en plus des quatre lignes
originales (violon 1, violon 2, alto et violoncelle). La réécriture est très
fidèle à l’original, il s’agit à vrai dire de la même musique, avec une
sonorité plus symphonique, plus étoffée que le quatuor d’origine. Barchaï pense
avant tout l'opus 110a comme une amplification de l'opus 110, c'est à dire une
adaptation plutôt qu'un arrangement. Il respecte les équilibres de l'original. Sa
motivation à faire cette transcription lui vient de la volonté d’amener «des fleurons de la musique de chambre vers
le vaste public des grandes salles de concert». Son travail est bien reçu
par Chostakovitch:
"Peu après la première du Huitième Quatuor à cordes, en 1960,
les Éditions Peters me passèrent commande d'une orchestration de l'œuvre, pour
orchestre à cordes. Connaissant l'opinion de Chostakovitch (à dire vrai, plutôt
sceptique) sur les arrangements quels qu'ils soient, j'ai d'abord cherché à le
convaincre. Je lui ai montré l'orchestration une fois celle-ci achevée. Il en
fut très content et, avec son humour et ses manières démonstratives typiques,
il s'exclama : "Eh bien, voilà qui sonne mieux que l'original ! Nous lui
donnerons un autre nom : Symphonie de chambre op. 110a." R.Barschai
* Marqué par la destruction de la ville de
Dresde (qui fut quasiment rasée en février 1945 occasionnant près de 135000
morts), Chostakovitch compose en juillet 1960 en seulement trois jours, ce
quatuor n°8 porte la dédicace "à la
mémoire des victimes du fascisme et de la guerre". Il fait partie
d’une série de 15 quatuors à cordes, et créé le 2 octobre 1960 à Léningrad.
*
Les mouvements lents, sombres, mystérieux et lourds ne sont pas sans évoquer le
style de Mahler (Adagietto de la 5e
symphonie), de Schönberg (La nuit
transfigurée) ou même Guillaume Lekeu (1870-1894, Adagio pour quatuor d’orchestre). Citons également une œuvre
postérieure dans laquelle on peut retrouver le même caractère: le Cantus in memory of Benjamin Britten du
compositeur estonien Arvo Pärt (1977).
* Il est marqué par
trois caractères différents et complémentaires:
a)
un caractère virulent, âpre, violent, tempo vif, fortes intensités, visant à
accroître la puissance sonore, recours à l’octaviation, attaques marcato,
accent et coups d’archets au talon. Ostinato, homorythmie et glissandi (2e
mouvement)
b)
un caractère mystérieux au langage dissonant, atonal, athématique, au timbre
particulier avec des harmoniques, trilles, et pizz dans le suraigu, attaques
marcato (2e mouvement)
c)
un caractère douloureux aux thèmes expressifs, mélancolique.. Langage tonal
mais harmonies tendues, les dissonances sont résolues (1er ,4e et
dernier mouvements)
*
Il est parcouru de part en part par un motif de quatre notes portant sa
signature. Cette signature musicale est composée de deux intervalles de seconde
mineure séparés par une tierce mineure. Son caractère tendu, dépressif
correspond à la personnalité du compositeur (le S correspond à ES= mib). Il
avait déjà utilisé ce motif dans les 24 préludes et fugues pour piano (1951) et
dans sa 10e symphonie (1953).
* L’idée
d’une telle signature n’est pas nouvelle: elle n’est pas sans rappeler celle de
Bach que ce dernier cite dans son dernier ouvrage Die Kunst der Fuge (L’Art de la fugue):
*
Cinq mouvements parcourent cette symphonie de chambre: Largo – Allegro molto –
Allegretto – Largo – Largo, ce qui est assez inhabituel par rapport à un quatuor
classique. Une dimension cyclique se ressent à cause de la présence d’un
mouvement lent au début et à la fin, dont le matériau thématique est très
proche.
*
Cette œuvre est cyclique pour ces
raisons:
- les mouvements
s’enchaînent sans interruption (pareil dans
- dans l’utilisation de thèmes communs d’un mouvement à l’autre
- dans la présence de mouvements lents au début et à la fin donnant une unité à
l’ensemble.
*
Le langage harmonique est très tonal, parfois souligné par une pédale de
tonique qui fait référence sans doute à la musique religieuse orthodoxe russe. Très
tonal n’empêche pas que l’harmonie est souvent très modulante (de sol#m à dom
dans le 2e mvt par exemple). De même que rythmiquement, cette œuvre ne
s'éloigne pas d'une métrique classique à 2 ou 3 temps.
*
En cela, Chostakovitch n’adopte pas les positions avant-gardistes de ses
contemporains (Schoenberg, Stravinsky, Messiaen), pour des raisons esthétiques
qui lui appartiennent mais aussi certainement par sa perpétuelle peur de la
censure.
1er
mouvement: Largo (do m)
* Par
ailleurs dans ce mouvement sont citées la 1ère et la 5e symphonie.
*
A noter la division des cordes (violons et doublement de la ligne de
violoncelle par les contrebasses) dans la version symphonie de chambre par
rapport à la version quatuor
Version quatuor:
Version symphonie de
chambre:
2e mouvement: Allegro
molto (sol#
m vers do m)
*
D’un caractère féroce totalement différent du premier mouvement, cette pièce
endiablée au tempo extrêmement rapide est d’une grande virtuosité. Les accords
dissonants, les gammes vertigineuses, le rythme implacable de cette course
folle illustrent sans équivoque les atrocités de la guerre.
*
Le motif issu du premier mouvement mesure 53 aux violons 2:
Se
retrouve au début du 2e mouvement mesure 1, violons 1:
*
Le motif DSCH est entendu aux violons 1 à
plusieurs reprises en version courte (mes 65) puis allongée (mes 69):
ou très allongée (mes 190), c'est-à-dire en
augmentation (plus les notes sont longues plus il est écrit en augmentation. Ce
procédé d’augmentation diminution était déjà utilisé du temps Bach et même
jusqu’à l’Ars Nova du XIVe siècle):
*
Présence du thème juif (déjà énoncé dans le trio avec piano nº2) mes 126 aux
violons et mes 324 aux altos et violoncelles. D'une extrême intensité
émotionnelle, il évoque les tragédies vécues par les Juifs pendant la seconde
guerre mondiale mais aussi après celle-ci. Le trio op.67 dont est tiré ce thème
a été composé en 1944 après la découverte du camp de Majdanek. Lorsqu'il mêle
la mélodie juive à sa signature musicale (DSCH), Chostakovitch montre sans
doute une solidarité avec le sort des juifs persécutés par les nazis mais aussi
par Staline.
Encore une fois, notons
la division des cordes dans la version symphonie de chambre:
Version symphonie de
chambre:
* On
observe une forme AB-AB où A est la partie en sol# mineur et B contient le
thème juif en do mineur
3e mouvement: Allegretto
(do m)
* Faisant
office de scherzo, le 3e mouvement a naturellement une mesure à 3
temps rapides. On entend le thème DSCH stylisé aux premiers violons
* La forme
observe celle du scherzo (ou menuet) traditionnel: ABA avec un trio central (mes
151) contrasté,faisant entendre une citation du premier concerto pour
violoncelle à un violoncelle solo pendant que les violons 1 et 2 font des
gammes ascendantes et descendantes presque chromatiques.
* La
tonalité oscille entre sol majeur et sol mineur, rajouté aux dissonances et au
rythme valsant, on a une pièce tout à fait burlesque et grotesque
* Thème DSCH mes 120
* On trouve aussi une
ébauche du thème grégorien du Dies Irae à la fin mes. 294 au violon 1
4e mouvement: Largo (do# m)
*
En do# mineur, ce mouvement retrouve un tempo lent comme au début de l’œuvre
mais garde une certaine tension due aux contrastes énormes entre le motif pesante de la mesure 1 et des passages
très retenus (mes 21 et suivantes par exemple)
*
Le motif rythmique initial a parfois été interprété comme une évocation des
terribles descentes nocturnes des agents du KGB connus pour frapper brutalement
à la porte de leurs victimes (mes 1)
*
Ce mouvement est construit comme un patchwork de thèmes et de citations. Mes 74
à 106 au violon 1, on y trouve le chant révolutionnaire "Victime de la terrible prison" qui commence
par les mots "dans les tourments
d'une dure captivité", certainement pas choisi au hasard. Sur pédale
de do#, c’est un des moments les plus beaux de toute l’oeuvre:
*
Dans le quatrième mouvement, on trouve l'aria "Seryozha mon amour" du troisième acte de l'opéra Lady Macbeth du district de Mtsensk. L'air
de Katerina, trahie par son mari, chante son désespoir d'être condamnée à la
déportation. Ils montrent l'état d'esprit du compositeur hanté (comme Katerina)
par l'idée du suicide et ressentant lui aussi une condition de prisonnier –
idéologique – du régime soviétique.
5e mouvement: Largo
* Ce
dernier mouvement reprend le tempo lent et le caractère sombre et pesant du
premier mouvement, il contient même parfois des passages identiques: ainsi les
mesures 1 à 6 sont identiques aux mesures 46 à 52 du 1er mouvement.
*
Le thème DSCH y est traité en imitation, comme dans une fugue, dans la tonalité
principale de do mineur mais aussi dans des tonalités fort éloignées:
* Le
motif (noire deux croches) est le
contresujet de cette fugue.
* A la
manière d’une strette, le thème DSCH fait des entrées de manière très
rapprochée
* Dans un
caractère d’apaisement, on trouve moins de chromatismes dans ce mouvement que
dans le premier
Résumé
des thèmes du quatuor n°8 empruntés à d’autres œuvres de Chostakovitch:
-
Le thème DSCH qu’on trouve dans tout le quatuor se retrouve aussi dans les 24 préludes
et fugues pour piano (1951) et dans la 10° Symphonie (1953)
- Le thème introductif de la 1° symphonie (1926)
dans le 1° mouvement
- Le thème juif du
second mouvement se trouve aussi dans le dernier mouvement du second trio avec
piano
- Le thème du concerto
pour violoncelle se retrouve dans le troisième mouvement.
- Enfin le
quatrième mouvement cite le chant révolutionnaire : "Victime de la terrible prison", et un air du IV° acte de l’opéra
Lady McBeth
Sources:
L’Education
musicale, supplément au n°555/556, Septembre/Octobre 2008, Baccalauréat 2009
- Chronologie sommaire de la vie et
l’œuvre de Dimitri Chostakovitch, Philippe Zwang
- Dimitri Chostakovitch, une introduction historique
- Symphonie de chambre Op.110a de Dimitri Chostakovitch/Rudolph Barshai, Bruno
Schweyer
L’Analyse
musicale n°57, Baccalauréat 2009, Septembre 2008
- Chostakovitch et le pouvoir soviétique,
Frans C.Lemaire
- Les quatuors à cordes de Chostakovitch et la tradition musicale russe,
Benjamin Grenard
- Le quatuor n°8 op.110 de Chostakovitch: une oeuvre charnière à caractère
autobiographique, Mihu Iliescu
- De l'op.110 à l'op.110a de Chostakovitch: de la conquête du timbre au respect
de la lettre et de l'esprit,
Benjamin Grenard
Eléments de cours de Marie-Thérèse Corbat
«Chostakovitch,
manuel de survie», Dominique Fernandez
Le Nouvel Observateur, 7-13
décembre 2006
Dossier Chostakovitch, revue Diapason, mai 2006