MARIN MARAIS (1656-1728)

 

« COUPLETS DE FOLIES » (1701)

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Marin Marais par André Bouys, 1704

 

 

 

I - ELEMENTS BIOGRAPHIQUES, CONTEXTE MUSICAL

 

II - LA VIOLE DE GAMBE: HISTOIRE ET EVOLUTION

 

III - LA FOLIA: ORIGINE ET DIFFUSION

 

IV - COUPLETS DE FOLIES DE MARIN MARAIS: ELEMENTS D’ANALYSE

 

V - LE GENRE DE LA VARIATION DANS L’HISTOIRE DE LA MUSIQUE

 

 

I - ELEMENTS BIOGRAPHIQUES, CONTEXTE MUSICAL

 

 

A - Eléments biographiques

 

* Marin Marais (1656-1728) est un violiste (ou gambiste) et compositeur français de la période baroque. Issu d’un milieu modeste, son père est cordonnier.

 

* A 11 ans, Marin Marais devient enfant de chœur à Saint-Germain-l’Auxerrois. À seize ans, il en est renvoyé car sa voix a mué. Il veut retourner à la cour et se perfectionne auprès de Sainte-Colombe le meilleur violiste de son temps, excellent compositeur et un grand pédagogue. Il passe également pour avoir rajouté une septième corde à l’extrême grave. Sainte-Colombe, se sentant peut-être menacé par le grand talent du jeune musicien, lui dit au bout de six mois qu’il ne peut rien lui apprendre de plus.

 

* Dès 1675, il est remarqué par Jean-Baptiste Lully, compositeur officiel de Louis XIV, qui l'engage dans l'orchestre de l'Opéra. Toutefois, les finances du couple Marais demeurent médiocres et ne lui permettent pas d'acheter de charge dans la Musique de la Chambre. Louis XIV, fin mélomane vint à son secours en 1679, après le décès du gambiste Gabriel Caignet et offrit la charge au jeune musicien qui devenait ainsi Officier ordinaire de la Musique de la Chambre du Roi, avec un salaire de 600 livres par an, s'additionnant à celui qu'il recevait de l'Opéra. Voici la transcription du brevet signé par Louis XIV et Colbert (ministre de Louis XIV):

 

Aujourd'hui, premier jour du mois d'août 1679, le Roi étant à Saint-Germain-en-Laye, bien informé de l'expérience que Marin Maris s'est acquise à jouer de la viole et de sa bonne conduite, fidélité et affection à son service, Sa Majesté lui a accordé et fait don de la charge vacante par le décès de Gabriel Caignet (…) [Sa Majesté] laquelle mande et ordonne aux trésoriers généraux de Sa Maison et des Menues affaires de sa Chambre de lui payer lesdits gages et droits sans aucune difficulté en vertu des états et ordonnances qui seront expédiés à cet effet et du présent brevet.

 

* A 20 ans, il est donc engagé dans le meilleur orchestre du pays. Lully qui l’estimait beaucoup le laissa diriger certains de ses opéras, et lui confia même la responsabilité de remplir les parties intermédiaires des partitions d’orchestre. Quand Lully meurt en 1687, les portes du théâtre lyrique parisien s’ouvrent pour Marais. Il compose son premier opéra Alcide (1693) qui eut un grand succès. Puis vint Ariane et Bacchus en 1696 qui ne connut aucune reconnaissance, Alcyone en 1706, l’un des absolus chefs-d’œuvre de l’opéra français. Son dernier opéra Sémélé en 1709 ne reçut pas un accueil favorable auprès du public et Marais mit un terme à sa carrière de compositeur d’opéras.

 

* Il doit sa place de 1er plan dans l’histoire de la musique à  ses livres pour viole de gambe: «On peut dire que Marais a porté la Viole à son plus haut degré de perfection, et qu’il est le premier qui en ait fait connaître toute l’étendue et toute la beauté». (Evrard Titon du Tillet, 1732) Il en écrira cinq livres, de 1685 jusqu’à sa mort.

 

* Un an après le décès de sa fille aînée, il meurt à son tour le 15 août 1728. Marin Marais aurait eu 19 enfants.

 

 

Son oeuvre:

 

* Il écrivit près de 600 pièces pour viole, réparties en cinq livres (de 1689 à 1725), chacun comprenant, entre autres, une quarantaine de Suites de danses, avec parfois des pièces de caractère comme le Tombeau pour Monsieur de Sainte-Colombe, le Tombeau pour Monsieur de Lully (un tombeau est une pièce en hommage à une personnalité défunte), la rêveuse…

 

* Il composa plusieurs opéras (ou tragédies en musique selon l’appellation de l’époque): Alcide (1693), en collaboration avec Lully, Ariane et Bacchus (1696), Alcyone (1706), Sémélé (1709)

 

 

 

 

Compositeurs contemporains de Marin Marais (1656-1728)

 

ITALIE

 

Archangelo Corelli (1653-1713 ) Folias (1700), Concertos grossos

Antonio Vivaldi (1678-1741) Les quatre saisons (4 concertos pour violon), Stabat Mater

ANGLETERRE

 

Henry Purcell (1659-1695) Opéras Didon et Enée, King Arthur

 

FRANCE

 

Jean-Baptiste Lully (1632-1687)  Opéras Atys, Armide

François Couperin (1668-1733) Pièces pour clavecin, pièces pour orgue, Leçons de ténèbres

Antoine Forqueray (1672-1745) Pièces pour viole de gambe

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)Opéra Castor et Pollux, Les Indes galantes

 

ALLEMAGNE

 

Dietrich Buxtehude (1637-1707) Pièces pour orgue…

Johann-Sebastian Bach (1685-1750)  Passion selon St Mathieu, Concertos, Cantates..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

 

 

 

 

 

B - Le contexte musical à l’époque de Marin Marais

 

* La vie et la carrière de Marin Marais sont indissociables du règne de Louis XIV dit «Le roi soleil » qui régna de 1645 à 1715. Louis XIV aimait la musique surtout celle qui faisait valoir ses qualités de danseur. En plus des orchestres, il aimait se faire entourer de musiciens: Delande, Charpentier, Grigny, et Marin Marais bien sûr. Jean-Baptiste Lully, musicien officiel du roi, faisait la pluie et le beau temps sur la représentativité de ces compositeurs à la cour du roi.

* Louis XIV mettait en scène lui-même et la monarchie: il fit construire un immense théâtre pour y apparaître dans toute sa gloire: le château de Versailles, où les princes et les courtisans étaient les figurants d’un fastueux spectacle. La cour de marbre, les appartements privés, les bosquets et théâtres de verdure du parc fourmillent de mini concerts, de bals, de messes basses ou brèves, symphonies pour les soupers du roi, tragédie lyrique ou airs de cour, sonneries de chasse, comédies ballets ou opéras comiques. Pas de réjouissances publiques ni de cérémonies officielles sans l’accompagnement des musiciens de la Chambre et de la Grande écurie, ou celui des chantres et des pages de la Chapelle. (Ci-contre Louis XIV danseur).

 

Le château de Versailles, vue extérieure

 

 

* Goût français et goût italien: les œuvres instrumentales d’Arcangelo Corelli par exemple circulaient en France et influençaient les esprits. Le grand claveciniste français François Couperin écrivait tant dans le style français qu’italien. Antoine Forqueray (1672-1745) était quant à lui réputé comme gambiste à mettre sur le même plan que Marais. Si les parcours de ce dernier et de Forqueray semblaient proches, leur vision de la musique les amena à se différencier: Marais, fidèle à Louis XIV resta le serviteur de la musique française traditionnelle, alors que Forqueray se tourna vers des formes plus contemporaines et originales, venues d’Italie. Cette guerre des goûts était vivace: Alors que l’opéra italien se caractérisait par l’ornementation des airs, l’acrobatie des voix  et la subtilité des harmonies avec chromatismes, dissonances et modulations, le goût français donnait la prépondérance à la  déclamation du texte, dont la compréhension était favorisée par une harmonie simple et claire, Les récitatifs, dont les intervalles audacieux servaient l’expressivité, se distinguaient de leurs homologues italiens par leur caractère plus mélodique.

 

* En ce qui concerne la musique instrumentale, le joueur devait « imiter toute chose charmante et agréable que la voix peut faire avec tendresse et délicatesse, (prépondérance de la mélodie) ou tenir plusieurs voix indépendantes en même temps » (écriture contrapuntique). Lully condamnait la sonate à l’italienne, qu’il interdisait à ses élèves, et prônait la suite, simple juxtaposition de pièces dans le même ton, que l’interprète n’était pas forcé de jouer entièrement, mais en choisissant quelques pièces.  Avant 1687, les partisans  de la musique italienne étaient obligés de se réunir secrètement pour écouter les œuvres de Scarlatti ou de Stradella. Après la mort de Lully, Marais, comme son maître, défendit farouchement  les principes de la musique française malgré la pression croissante du parti italien. En 1724, François Couperin rendra hommage à Lully dans ses suites Les apothéoses et tentera de réconcilier les clans dans ses concerts royaux intitulés Les goûts réunis.

 

* Lorsqu’en 1701 Marais fait paraître son 2ème livre de pièces de viole (où figurent les Folies), les grandes heures du règne de Louis XIV sont révolues. Les célèbres artistes qui avaient fait le prestige de l’art français sont morts : Molière (écrivain et dramaturge, 1673), Corneille (écrivain et dramaturge, 1684), Lully (compositeur, 1687), Lebrun (peintre et décorateur, 1690), Racine (écrivain et dramaturge, 1699), Le Nôtre (jardinier, 1700). Le roi âgé de 63 ans et perclus de goutte (en raison d’un régime alimentaire trop riche) ne danse plus en public depuis plus de 30 ans.

 

 


Le château de Versailles, la célèbre galerie des glaces

 

 

Louis XIV peint par Hyacinthe Rigaud (1659-1743)

 

II - LA VIOLE DE GAMBE: HISTOIRE ET EVOLUTION

 

* Possédant une très grande étendue du fait de ses nombreuses cordes, d’une très grande expressivité, la viole de gambe était considérée au XVIIe siècle comme le plus proche de la voix humaine, sans doute un des plus expressifs. Apparaissant très rarement dans l’oeuvre de JS Bach, ce dernier lui donne un air dans la Passion selon St Jean, lorsque Jésus dit au moment de mourir «Es ist vollbracht» (tout est fini),  montrant que Bach avait conscience des capacités expressives de l’instrument.

 

* La viole de gambe (littéralement viole de jambe, qu’on tient entre les jambes) appartient  à une famille d’instruments à cordes  frottées  qui a dominé la vie musicale européenne dès le XVème  siècle.

 

* Contrairement à une idée communément répandue, la viole de gambe n'est pas l'ancêtre du violoncelle. Les deux familles, celle du violon (viola da braccio) et de la viole (viola da gamba), n'ont aucune relation entre elles, les deux familles sont apparues presque simultanément, au XVIème siècle, et dès le début ont été nettement différenciées. Au XVIIème siècle en France, la viole de gambe était l'instrument noble, tandis que les violons, considérés comme instruments populaires, étaient réservés à l'accompagnement des danses et aux musiciens de rue. De plus, leur origine géographique est différente: la famille des violes de gambe vient d’Espagne alors que la famille des violons, altos, violoncelles, etc… vient d’Italie.

 


La viole de gambe (à gauche) et le violoncelle (à droite)

* Les violes de gambe se distinguent de la famille des violons par :

- La tenue de l'instrument:  sur ou entre les genoux, d'où leur nom

- Le nombre de cordes: 6 (ou 7) et non 4

- L’accord: en quarte et tierces, repris du luth

    - L’archet: la forme de l’archet (baguette légèrement convexe, un peu en forme d’arc, contrairement à celle du violoncelle, concave et surtout la tenue de l’archet, beaucoup moins anti-anatomique que celui du violoncelle, ce qui implique des coups d’archet opposés.

- La présence de frettes qui divisent la touche comme sur le luth ou la guitare.

 

 

Présence de frettes sur la viole de gambe

 

 * Il existe 7 tailles de viole de gambe (toutes tenues entre les jambes, sauf la contrebasse)

* C’est en France que les possibilités de la gambe soliste furent pleinement exploitées, et cela à la fin du 17ème siècle. (L’étendue sonore de la gambe française fut enrichie à cette époque d’une corde grave accordé en la ; c’est l’époque de Sainte Colombe, Marin Marais, Forqueray….). Elle déclina à la fin du XVIIIe siècle. La viole était à proprement parler un instrument aristocratique dont l’étude faisait partie de l’éducation artistique d’un honnête homme au même titre que le luth, le clavecin et le chant.

Un violoncelle (gauche) et une viole de gambe (droite)

Madame Henriette, fille de Louis XV jouant de la basse de viole
peint parJean-Marc Nattier, Château de Versailles

III - LA FOLIA, ORIGINES ET DIFFUSION

 

 

* La folia est à l’origine une danse d’origine populaire ibérique très ancienne, remontant à la fin du XVe siècle et dont on trouve trace encore à la fin du XIXe siècle. On l’appelle Folia ou Folie en raison du caractère tournoyant, très vivant conduisant parfois jusqu’à la transe. Folia en portugais signifie à la fois amusement débridé et folie.

 

* Au début du 16ème siècle, le patron musical de la Folia est déjà bien connu dans toute la péninsule ibérique: il consiste en une ligne de basse répétée, généralement en deux  parties, sur laquelle on pouvait improviser des séries de variations. Les variations naissent de l’improvisation.

 

* L’engouement pour la Folia est encore plus spectaculaire au cours de la deuxième moitié du 17ème siècle et commence à déborder très largement les frontières de la péninsule ibérique, non sans subir une décisive mutation: le thème, jusque là rapide, s’assagit soudainement pour prendre désormais le rythme d’une passacaille, danse espagnole lente et solennelle. La Folia, telle que nous la connaissons, est née.

 

* Au cours des années sombres qui suivirent l’Inquisition espagnole, la Folia arrive en Italie en même temps que la guitare espagnole et les danses qu'elle accompagne (sarabande, passacaille, chaconne), sous forme d’un progression harmonique qui convenait bien à des démonstrations d’improvisation brillante. Son nom est italianisé en Follia.

 

* Essaimée dans toute l’Europe occidentale, elle arrive en France aux alentours de 1650 puis publiée en 1672 par Lully sous le vocable Les folies d’Espagne, nom sous lequel elle reste connue en France. Sur la basse supportant le schéma harmonique de cette danse va se greffer alors un profil mélodique spécifique qui a fini par jouer un rôle aussi important que la basse.

 

 

 

 

Antoine Forqueray, maitre de la viole de gambe contemporain
de Marin Marais (à gauche tenant la viole)

 

 

 

* A partir de ce moment, les Folies deviennent une œuvre courante dans la musique occidentale et ne la quittèrent plus. Plus de 150 compositeurs les ont utilisées dans leurs œuvres, de Lully à Vangelis. C’est un phénomène unique par son ampleur et sa durée dans l'histoire de la musique européenne. La plupart du temps, elles prirent la forme «thème et variations».En dehors de celles de Marin Marais, on peut en retenir quelques unes:


- Folies «primitives»: Diego Ortiz  (XVIe)

- Folies d’Arcangelo Corelli

- Variations sur un thème de Corelli pour piano de S.Rachmaninov (1873-1943), dans lesquelles le romantisme s’exprime à travers la virtuosité du piano.

- Musique du film 1492, Christophe Colomb de Vangelis, qui s’en est inspiré pour le thème principal

 

* La chaconne et la passacaille sont également deux danses fondées sur le principe de variations sur une basse. Citons le Crucifixus de la messe en si mineur de Bach dont le motif chromatiquement descendant de la basse est sujet à variations, et aussi la célèbre chaconne pour violon seul (en ré mineur BWV 1004) et la passacaille pour orgue (en do mineur BWV 582) de JS Bach.

 

 

Un luth

 

IV - COUPLETS DE FOLIES DE MARIN MARAIS:

        ELEMENTS D’ANALYSE

 

 

Le second livre de pièces pour viole

 

* Les « Couplets de Folie » de Marin Marais font partie de son second livre pour viole parut en 1701. Il comporte 142 pièces réparties en 7 suites, et 84 pièces sont des danses (menuets, sarabandes, gigues, chaconnes, passacailles..). Parmi les suites figure celle en ré mineur, composée de 41 pièces, dont Les folies d’Espagne. C’est aussi dans ce Livre que se trouvent les deux tombeaux en hommage à ses deux maîtres disparus, Lully et Sainte Colombe.

 

* L’ouvrage est pensé pour viole soliste avec une partie de basse d’accompagnement (jouée au clavecin, parfois au luth ou au théorbe) , mais Marais précise qu’il l’a rendu propre à être joué sur toutes sortes d’instruments: orgue, théorbe, luth, violon, flûte. Liberté est laissée aussi à l’interprète en ce qui concerne l’agencement intérieur des suites, et ce conformément à l’usage courant de l’époque.

 

 

Les couplets de Folie

 

* Véritable encyclopédie de la technique de la viole (S.Millot), les 32 variations explorent les différentes possibilités de l’instrument à travers des pièces aux caractères variés.

 

* Sur un rythme de Sarabande (danse lente à trois temps dont le 2e est marqué), le premier couplet fait entendre le schéma harmonique, en même temps qu’un thème dans la partie aigue.

* Chaque couplet comporte deux parties qui se structurant chacune selon le même déroulement harmonique. Chaque couplet est composé de deux parties de 8 mesures chacune, la première se finissant sur une demie cadence (sentiment suspensif), la 2e sur une cadence parfaite (sentiment conclusif).

 

 

 

 

 

 

* Puisque le déroulement harmonique est l’élément identique et imperturbable, il reste le rythme et la mélodie comme éléments variables. Ce sont sur ces deux critères que l’intérêt des variations se fait.

 

* Marais apporte un soin tout particulier à l’ordre dans lequel il range les variations, savamment agencé pour ménager une progression.

 

 

 

Un théorbe

 

CLASSEMENT DE CERTAINES VARIATIONS SELON LEUR INTERET

 

 

1) INTERET MELODIQUE:

    - n°1 (qui contient le thème principal)

    - n° 21 (très chantante qui contient beaucoup d’ornements (mordants, trilles, appogiatures,

      grupettos)

 

2) INTERET RYRHMIQUE:

    - n° 1 au rythme de sarabande (danse espagnole lente à 3 temps dont le 2e est accentué)

    - n° 8 au rythme pointé

    - n° 30 au rythme de sicilienne (danse au rythme caractéristique croche pointée/double

      croche/croche)

 

3) FORMULE RYTHMIQUE REPETEE

    - n°6

    - n°13 contenant des fusées (notes très rapides)

 

4) REGISTRE GRAVE  - n° 11       5) REGISTRE AIGU- n° 32

 

6) REGISTRE ETENDU - n° 12     7) POLYPHONIQUE  - n° 29

 

8) VIRTUOSE

    - n°18, 25, 28, 31, 32

 

 

Un luth

 

Le joueur de luth par Le Caravage (1571-1610)

 

 

V - LE GENRE DE LA VARIATION DANS L’HISTOIRE DE LA MUSIQUE

 

 

Variation sur une basse

 

Variations sur un thème de Corelli (Serge Rachmaninov) – Follias (Arcangelo Corelli) - Canon (Pachelbel) - Variations Goldberg (JS Bach)

 

Variation sur un thème

 

Que l’on rencontre surtout à partir de la période classique (1750-1800)

Quatuor à cordes Op.76 n°3 «L'Empereur», 2e mouvement Poco adagio, cantabile (J.Haydn)

Variations Eroica (Beethoven) - Impromptu n°2 Op.142 pour piano en sib majeur (F. Schubert)

Variations sérieuses pour piano (F.Mendelssohn)

 

 

 

Embarquement pour Cythère par Jean-Antoine Watteau (1684-1721)

 

 

SOURCES:

 

- L’Education musicale, supplément au n°572, septembre-octobre 2011, Baccalauréat 2012. Article de:

   - Marin Marais: chronologie sommaire, Philippe Zwang

   - Marin Marais (1656-1728): Les folies d’Espagne, Gérard Denizeau

 

- L’Analyse musicale n°66, spécial Baccalauréat 2012, Septembre 2011. Articles de:

    - Aperçu de la musique instrumentale en France à l’époque baroque, Marie Demeilliez

    - Marin Marais: Les folies d’Espagne, Couplets de folies ou l’Art suprême de la variation, Thierry Mathis

    - Fiche de synthèse et bibliographie dossier Marais, Muriel Joubert

 

- Eléments de cours de Bernadette Dubos

- Eléments de cours de Marie-Claire Fayret

- Transcription de la partition par Jean-Luc Roth, 2011

 

- Film Tous les matins du monde d'Alain Corneau, incontournable chef d’œuvre sur Sainte-Colombe et Marin

  Marais. Musique interprétée par Jordi Savall

 

- Interview de Jordi Savall sur les Folies d’Espagne, 2011